La photo
Quiconque fréquente les aéroports sait que les vêtements mous règnent. Et pas seulement les week-ends ni non plus exclusivement à bord de vols vers Miami ou Las Vegas. Même pour des trajets plus business comme Montréal-Toronto, New York ou Londres, certains jours, on se croirait dans un vol nolisé pour aller à un match du Canadien à l’étranger. La personne qui s’aventure à porter un veston ou, pire, une cravate attire les regards ébahis, un peu comme le tatoué des années 1980 que l’on associait souvent à la délinquance. J’en sais quelque chose, étant parmi les derniers irréductibles à porter un costume et une cravate.