Depuis quelques jours, on peut goûter aux vins nouveaux, comme c'est le cas, chaque année, le troisième jeudi de novembre. Cette fois-ci - bonheur ! - deux primeurs de petits producteurs entrent à la SAQ : un muscadet du Domaine Landron-Chartier et le beaujolais de l'année de Damien Coquelet.

MUSCADET NOUVEAU, BLANC PUIS ROUGE RIEN NE BOUGE 2015, DOMAINE LANDRON-CHARTIER

Le domaine de 25 hectares est de plus en plus dirigé par le jeune Benoit Landron, après la « semi-retraite » de ses parents, Bernard et Françoise. Conduit en culture biologique, il produit un bon nombre de cuvées, en blanc, rosé et rouge. Très peu soufré, et seulement à la mise en bouteille, le muscadet primeur se veut le plus pur possible, pour consommation immédiate. Nous n'avons pu y goûter avant la publication de l'article. Voici donc quelques notes de l'agence d'importation, La Qv : « Blanc droit avec des notes très florales. C'est le temps des huîtres, alors rien de mieux pour accompagner votre party ! »

18,95 $ (12847073)

VIN NOUVEAU DU BEAUJOLAIS (GAMAY) 2015, DOMAINE DAMIEN COQUELET

On a pu goûter au Fou du beaujo de Damien Coquelet cet automne. Son vin nouveau serait dans la même lignée, à savoir un gamay de soif tout en fruit. C'est la macération carbonique qui permet cette explosion de baies fraîches. Ce processus de vinification consiste à macérer des grains entiers dans une cuve saturée de gaz carbonique. Le jeune vigneron - il n'a pas 30 ans ! - travaille lui aussi en culture biologique, avec vendanges manuelles, levures indigènes et peu, voire pas du tout de soufre. Son « Vin de France nouveau » se boira à merveille avec des charcuteries, par exemple, dès aujourd'hui ou au printemps 2016, afin de se préparer à l'été !

18,95 $ (12846901)

IMAGE FOURNIE PAR LA QV

Vin nouveau du Beaujolais (gamay) 2015, Domaine Damien Coquelet, 18,95 $.