L'Iran ne permettra pas à des inspecteurs canadiens et américains de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de visiter ses sites nucléaires, selon des propos du vice-ministre des Affaires étrangères iraniennes diffusés jeudi sur les ondes de la télévision d'État.

Dimanche, au cours d'une réunion avec des parlementaires, Abbas Araghchi a affirmé que, selon ce qui était mentionné dans l'accord conclu à Vienne, l'Iran allait seulement permettre la visite d'inspecteurs originaires de pays avec lesquels il entretient des relations diplomatiques.

Le ministre Araghchi a également souligné que les inspecteurs de l'AIEA n'auraient pas accès aux «documents sensibles et militaires».

Plus tôt en juillet, les puissances occidentales et l'Iran ont conclu à Vienne un accord historique sur le programme nucléaire de la République islamique. L'entente vise à amoindrir les craintes que l'Iran se serve de sa technologie nucléaire pour le développement d'armes offensives, en échange d'une levée des sanctions économiques équivalentes à des milliards de dollars qui lui sont imposées depuis de nombreuses années.

Les États-Unis et l'Iran ont rompu leurs relations diplomatiques à la suite de la révolution iranienne de 1979 et de la crise des otages à l'ambassade américaine de Téhéran.

Le Canada a fermé son ambassade à Téhéran et suspendu ses relations diplomatiques avec l'Iran en 2012.