«Nous ne sommes pas des tueurs fanatiques. Nous ne sommes pas des gens assoiffés de sang. Nous ne sommes pas contre les Israéliens sous prétexte qu'ils ont une foi différente, ou qu'ils sont d'une race différente. Notre problème avec eux, c'est qu'ils occupent notre terre. Quand l'occupation sera terminée, nous oeuvrerons en fonction de nos valeurs et de notre éthique (...) Et ces valeurs sont la démocratie, la justice, les droits de l'homme et le respect de la diversité de notre monde.»

Ces propos sont ceux du chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, qui, malgré ses intentions affichées de ne pas briguer un nouveau mandat à la tête du mouvement islamiste, a été reconduit, le 1er avril, pour quatre nouvelles années à la direction de la branche politique du Hamas, oraganisation considérée comme étant un groupe terroriste notamment par le Canada, les États-Unis, l'UE et Israël.

Dans une entrevue exclusive accordée au magazine américain Foreign Policy, la première depuis sa réélection, M. Mechaal fait le point sur le conflit israélo-palestinien selon le Hamas et explique pourquoi son organisation a décidé en janvier 2012 de rompre avec Damas et Téhéran et de soutenir l'opposition syrienne.

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