1999: Après deux années de construction, l'Ex-Centris ouvre ses portes. Le concept, élaboré par le mécène Daniel Langlois, favorise l'intégration de trois salles multidisciplinaires à un centre de recherche et de production, axé sur les nouvelles technologies numériques.

2009: L'Ex-Centris annonce la fin de sa programmation de cinéma habituelle. On donne au complexe une nouvelle vocation, notamment en y présentant des spectacles. C'est un échec.2010: Un projet d'agrandissement du complexe, évalué à 12 millions, est rejeté par la ministre de la Culture Christine St-Pierre. Celle-ci exige l'élaboration d'un nouveau plan.

2011: Le Cinéma Parallèle acquiert les salles de l'Excentris (désormais sans trait d'union) pour 7,5 millions et compte aller de l'avant avec le projet d'agrandissement. Le plan prévoit des prêts de 4 millions du gouvernement du Québec. De cette somme, 2,5 millions proviennent de la Ville de Montréal (puisés dans un fonds de 140 millions consacré aux infrastructures). Le ministère de la Culture s'est, de plus, engagé à verser une contribution de 1,25 million en cinq ans pour appuyer le fonctionnement du Parallèle. Un million est par ailleurs donné par la Fondation Daniel Langlois. En novembre de la même année, l'Excentris retrouve sa vocation exclusivement cinématographique. Mais le projet d'agrandissement ne verra jamais le jour.

2012: Claude Chamberlan, cofondateur du Cinéma Parallèle (désormais propriétaire d'Excentris), est destitué de ses fonctions de membre du conseil d'administration.

2014: Évoquant des raisons d'ordre budgétaire, le Festival du nouveau cinéma de Montréal n'utilise plus les salles de l'Excentris.

2015: Le conseil d'administration de l'Excentris annonce la fermeture provisoire de ses trois salles.