Le gouvernement fédéral de Stephen Harper a annoncé, vendredi, des améliorations à la sécurité du transport maritime nordique.

Cette annonce survient après une expertise des services de cartographie qui avait repéré certaines défaillances.

En tout, ce sont 22 millions de dollars qui seront consacrés sur cinq ans pour la sécurité en mer dans l'Arctique.

Une partie de cet investissement servira à l'achat et à l'installation de quatre systèmes sonar multifaisceaux à bord de navires brise-glaces de la Garde côtière canadienne.

Ces outils serviront à mieux cartographier certaines parties de l'Arctique qui n'ont pas été suffisamment étudiées et cartographiées selon l'expertise menée par la commissaire à l'environnement du Canada en 2014. Certaines cartes remonteraient même aux années 1970.

La croissance de la navigation maritime au cours des dernières années a entraîné une hausse des demandes d'accès à des cartes détaillées et plus précises, selon le rapport.

«Notre capacité accrue pour cartographier les eaux arctiques du Canada se traduira par de meilleurs graphiques et des informations de navigation, entraînant une amélioration de la sécurité pour les marins dans le Nord», a déclaré la ministre fédérale des Transports, Lisa Raitt, dans un communiqué, vendredi.

Lors du dépôt de son rapport devant la Chambre des communes, en octobre dernier, la commissaire à l'environnement, Julie Gelfand, a dit que plusieurs cartes disponibles pour les marins n'étaient pas à jour ou fiables.

Le gouvernement a déclaré qu'il allait augmenter la présence de la Garde côtière dans ces endroits éloignés pour améliorer la réponse d'urgence et la capacité de recherche et de sauvetage.

Les données de la Garde côtière indiquent qu'entre 2002 et 2013, il y a eu environ 100 incidents, principalement des déversements de pétrole et d'essence dans l'Arctique.

«Cet investissement permettra non seulement d'améliorer la sécurité maritime dans l'Arctique, mais profitera directement à des collectivités éloignées qui dépendent du transport maritime pour leurs besoins quotidiens», a déclaré, par communiqué, la ministre de l'Environnement, Leona Aglukkaq.