Les risques de contamination causés par l'eau à Montréal sont infimes a soutenu ce matin la première ministre Pauline Marois, rappelant que le gouvernement avait offert toute sa collaboration à l'administration Applebaum pour régler le problème le plus rapidement possible.

Carte des zones touchées par un avis d'ébullition de l'eau

Le secrétaire général du gouvernement, Jean Saint-Gelais, a communiqué mercredi avec le directeur de la Ville de Montréal pour l'informer que les ministères des Affaires municipales et de la Sécurité civile «ont offert tous les services du gouvernement s'il devait y avoir une situation plus dangereuse», a soutenu Mme Marois.

Or, «ce n'est pas le cas, il faut rassurer la population, les épidémiologistes qui se sont prononcés indiquent que le risque est très léger, dans ce sens-là ce sont des mesures préventives», a-t-elle conclu.

Pour sa part, le responsable de la Santé, le Dr Réjean Hébert a indiqué qu'aucun cas d'intoxication n'avait été rapporté. «Il n'y a pas de danger actuellement, c'est une mesure préventive. La situation est normale dans les hôpitaux de l'Île de Montréal», a-t-il dit en précisant qu'il n'y avait pas davantage de problèmes dans les unités de dialyse des établissements de santé. Aucun problème n'a été observé dans les unités de chirurgie, tout fonctionne normalement a-t-il indiqué. «Les mesures appropriées ont été prises pour minimiser les conséquences», on fonctionne avec de l'eau embouteillée ou stérilisée.

Le délai de 24 heures pour les résultats des tests bactériologique est incontournable, «il faut au moins 24 heures pour que les microbes puissent croître pour qu'on puisse les identifier», observe le médecin Hébert, «cela ne peut pas être écourté».