Pendant que la majorité des élèves de l'île de Montréal célèbrent la fin des classes aujourd'hui, les 70 000 jeunes qui fréquentent les écoles de la commission scolaire de Montréal (CSDM) doivent se résigner à retourner sur les bancs d'école le  25 juin. 

C'est qu'à la CSDM, la journée « perdue » en raison des élections provinciales du 4 septembre sera reprise après la Saint-Jean-Baptiste en raison d'un conflit entre la commission scolaire et ses enseignants.

La CSDM prévoit qu'en cas d'annulation des cours (pour une tempête de neige, des élections ou autre), une journée de classe soit ajoutée à la fin du calendrier scolaire. Or cette disposition dérange les enseignants, qui ont choisi en avril de s'en remettre aux exigences de la commission scolaire « par principe ». « On s'est dit qu'on leur montrerait que ça n'a pas d'allure et que c'est ridicule », avait alors indiqué le président de l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal, Alain Marois.

Un sondage a été envoyé aux parents des élèves de la CSDM afin d'évaluer la présence en classe le 25 juin. Les résultats, qui n'ont pas été compilés, semblent partagés, a indiqué un porte-parole de la commission scolaire ce matin.